La 15e édition de Concordan(s)e fortement impactée
Les rencontres chorégraphes-écrivains s’adaptent à la situation sanitaire et modifient leurs rendez-vous.
S’adapter aux restrictions actuelles, dues au contexte sanitaire, est une tâche particulièrement épineuse pour un festival qui se déroule dans un grand nombre de lieux et propose beaucoup de rendez-vous dans les salles très exiguës comme les librairies ou les médiathèques. La 15e édition du festival Concordan(s)e devait se dérouler dans 27 lieux et présenter douze duos, du 13 mars au 17 avril. L’horizon de cinq semaines laisse à Jean-François Munnier, fondateur et directeur de Concordan(s)e, un espoir de pouvoir maintenir certains rendez-vous, en fonction de l’évolution de la situation.
Le principe du festival étant de réunir sur un plateau un.e chorégraphe et un.e écrivain.e, certains duos vont malgré tout être présentés en milieu scolaire ou universitaire. C’est notamment le cas de Xamûma fane lay dëm Je ne sais pas où je vais de et avec Amala Dianor et Denis Lachaud [lire notre article], The Spleen / No More Spleende et avec Frank Micheletti et Charles Robinson, L’hippocampe mais l’hipoccampe de et avec Cécile Loyer et Violaine Schwartz et L’Orée de et avec Jean-Baptiste André et Eddy Pallaro.
La diffusion sur les petits écrans reste une option, comme pour beaucoup de festivals en ce moment. Les langages artistiques étant complémentaires, certains textes seront lus en direct, en absence des chorégraphes, et diffusés sur la page Facebook du festival, et le duo entre Amala Dianor et Denis Lachaud fera l’objet d’une captation qui sera mise en ligne début avril sur le Viméo des Bibliothèques de la Ville de Paris. En espérant de bonnes nouvelles pour certains rendez-vous du mois d’avril…
Thomas Hahn
les détails de la (dé)programmation :
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