Alice RENAVAND
Née en 1980, Alice Renavand commence la danse à l’âge de 8 ans.
Elle entre à l’Ecole de danse de l’Opéra en 1990, y suit toutes ses classes et danse ses premiers rôles de soliste dans Western Symphony de George Balanchine (en 1996) et Dessins pour six de John Taras (en 1997).
Engagée dans le Corps de ballet de l’Opéra en 1997, elle danse dans de nombreux ballets du répertoire : Don Quichotte (Rudolf Noureev), La Sylphide (Pierre Lacotte), Etudes (Harald Lander), Petrouchka (Michel Fokine), Sérénade (George Balanchine) The Cage (Jerome Robbins), Casanova (Angelin Preljocaj), Yamm (Lionel Hoche – création 2000) ou encore Wuthering Heights (Kader Belarbi – création 2002).
Comme soliste, elle participe aux spectacles « Jeunes danseurs » et danse dans La Vivandière (Pierre Lacotte d’après Saint-Léon) en 1998, interprète le pas de trois de ‘La Sieste’, extrait de Suite en blanc (Serge Lifar) en 2003 ainsi que le pas de trois du ‘Cygne noir’, extrait du Lac des cygnes (Rudolf Noureev) en 2006.
Distribuée dans Le Sacre du Printemps de Pina Bausch (en 1998), elle interprète Le Juré Japonais /Le Concours (Maurice Béjart) en 1999, La Nourrice/Roméo et Juliette (Rudolf Noureev), l’une des deux sœurs/Le Fils Prodigue (George Balanchine), une prostituée/Les Sept Pêchés capitaux (Laura Scozzi) en 2001, ainsi que la Chanteuse de caf’conc/La Petite Danseuse de Degas (Patrice Bart – création 2003), une Barmaid/Le Sacre du Printemps -The Rehearsal (Paul Taylor), le ‘3e mouvement’ de Symphonie en ut (George Balanchine) et Etudes de Harald Lander.
« Coryphée » en 2004, elle danse notamment Créüse/Le Songe de Médée (Angelin Preljocaj - création), Eurydice/Orphée et Eurydice (Pina Bausch) et Glacial Decoy (Trisha Brown).
« Sujet » en 2005, elle ajoute à son répertoire Approximate Sonata et The Vertiginous Thrill of Exactitude (William Forsythe), Suite en blanc et Phèdre (Serge Lifar), Agon (George Balanchine), la danseuse de Rues/Don Quichotte, une Sœur/Cendrillon (Rudolf Noureev), Cora et Loraine/Bella Figura/Jirí Kylián, la Servante/La Maison de Bernarda (Mats Ek), ‘l’Elue’ du Sacre du printemps (Pina Bausch), la Mort/Le Jeune homme et la mort (Roland Petit).
Alice Renavand et Stéphane Bullion dans Doux Mensonges de Jirí Kylián
Elle est également distribuée en tant que soliste dans les entrées au répertoire de White Darkness (Nacho Duato), Variation pour une porte et un soupir (Maurice Béjart), Troisième Symphonie de Gustav Malher (John Neumeier), ainsi que dans les créations du Songe de Médée (Angelin Preljocaj – 2004), de L’Allegro, il Penseroso ed il Moderato (Robyn Orlyn – 2007), des Enfants du paradis (José Martinez – 2008), de Siddharta (Angelin Preljocaj – 2010), L’Anatomie de la sensation (Wayne McGregor – 2011), Psyché / Vénus (Alexeï Ratmansky – 2011).
Alice Renavand et Joshua Hoffalt dans L’Anatomie de la sensation
Promue « Première Danseuse » en 2012, elle a, depuis, ajouté à son répertoire : Appartement (Mats Ek), Doux mensonges (Kylián), La Sylphide (Pierre Lacotte), L’Histoire de Manon/La Maîtressse de Lescaut (Kenneth MacMillan), Kitri/Don Quichotte (Rudolf Noureev) ainsi que Sous Apparence (Marie-Agnès Gillot, création 2012) et Boléro (Cherkaoui – Jalet, création 2013).
Alice Renavand et Florian Magnenet dans Paquita
Alice Renavand a reçu le Prix de l’Arop en 2008.
Alice Renavand, est nommée « Danseuse Étoile » du ballet de l’Opéra national de Paris, le vendredi 20 décembre 2013, à l'issue de la représentation du ballet Le Parc (Angelin Preljocaj) dans lequel elle interprétait pour la première fois le rôle principal féminin.
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