Un jour une image : Infini
« On peut chercher l’infini dans le passé, en remontant sans fin, on peut le chercher devant soi, en se projetant le plus loin possible, on peut aussi creuser à même le présent, en regardant tout ce qu’il y a entre 0 et 1, entre maintenant et maintenant », avance Boris Charmatz. Se déployant à partir de la notion d’infini et de la sensation de fuite ou de mouvement permanent qu’elle induit, dans l’accélération ou le ralentissement, la pièce tire son impulsion rythmique d’une « partition de comptes ». Positifs ou négatifs, très grands ou très petits, neutres ou signifiants, simples ou complexes, chiffres et nombres se suivent et se bousculent : tout du long, les six interprètes – dont Boris Charmatz lui-même – comptent, comptent, comptent sans (presque) jamais s’arrêter, créant une poétique mathématique et chorégraphique.
Infini de Boris Charmatz, les 4 et 5 juillet à 22h, Festival Montpellier Danse, Cour de l'Agora.
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