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Entretien avec Anna Blackwell

L’anglaise Anna Blackwell, soliste aux ballets de Monte-Carlo faisait partie de la prestigieuse distribution du Gala Viva Maïa donné en hommage à Maïa Plissetskaïa le samedi 8 juillet au Palais des festivals de Cannes. Elle y dansait avec Lucien Postelwaite un duo extrait de Roméo et Juliette de Jean Christophe Maillot. Entrée au Ballet de Monte-Carlo en 2013, c’est en interprétant en 2015 le rôle de La Mort dans Tales absurd fatalistic visions predominate de Natalia Horecna qu’elle se distingue dans un rôle de soliste et se voit confier un an plus tard le rôle de Juliette, un rôle exigeant mssais aussi un véritable aboutissement.

Danser Canal Historique : Quel est votre parcours ?

Anna Blackwell : J’ai commencé la danse très tôt, à l’âge de 4 ans. J’ai suivi une formation à la Central School of Ballet à Londres et mon premier engagement a été au Nothern Ballet dirigé par David Nixon, à Leeds. J’y suis restée deux ans, puis deux autres années au National Ballet of Portugal où j’ai abordé un répertoire différent. A cette époque J’ai passé une première audition au Ballet de Monte-Carlo, puis une deuxième deux ans plus tard où j’ai été engagée.

DCH : Vous aviez un désir particulier pour cette compagnie ?

Anna Blackwell : Oui, J’avais entendu parler de ce ballet, de son côté « hybride ». Cela m’attirait. Je sentais que cela me conviendrait mais j’ai été surprise de voir à quel point c’était exactement ce que je voulais. D’abord par la physicalité du travail mais aussi par toutes les intentions à l’origine de cette intensité physique.

DCH : Qu’est-ce que représente pour vous ce gala en hommage à Maïa Plissetskaïa ?

Anna Blackwell : C’est très intéressant de voir comment le ballet a évolué, à tous les niveaux. Comment il est devenu ce qu’il est aujourd’hui, grâce à tout ce qu’il y a eu auparavant et donc également grâce à une artiste comme Maïa Plissetskaïa. Cette évolution, j’ai l’impression ce soir d’en être la représentation, et en particulier avec un ballet comme Roméo et Juliette qui dès sa création était très novateur, très épuré et qui reste intemporel.

DCH : Comment s’annonce cette prochaine année pour vous ?

Anna Blackwell : En ce moment c’est très intense, alors je prends les choses au fur et à mesure, « pas à pas ». La saison prochaine va être très complète et dense, beaucoup de ballets seront au programme. Nous danserons Roméo et Juliette, La Belle, Lac, Le Songe et une soirée Kylian pour les 70 ans du chorégraphe.

DCH : Quelle est votre actualité immédiate ?

Anna Blackwell : Le 19 juillet, ce sera la création de Massâcre, une version du Sacre du Printemps chorégraphiée par Joeren Verbruggen, que nous jouerons quatre fois. Nous avons fait le 1er filage le 7 juillet, la pièce n’est pas encore tout à fait finie…

Propos recueillis par Marjolaine Zurfluh
dans le cadre du Gala Viva Maïa

Création de Massâcre , Soirée Cherkaoui - Verbruggen : 19,20,21,22 juillet 2017 à 20h
Salle Garnier à l’Opéra de Monte-Carlo - Réservations

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