« Quelque part au milieu de l’infini » d'Amala Dianor

Créée l'an denier au CENQUATRE, la pièce sera programmée le 16 fevrier prochain à L'Onde de Vélisy.

Amala Dianor, est un danseur rompu à toutes les techniques, hip hopeur formé en contemporain au CNDC, il conserve dans sa danse un accent afro qui lui vient de son pays, le Sénégal. Très demandé par toutes sortes de chorégraphes, il a été l’interprète de Françoise et Dominique Dupuy, pionniers de la danse contemporaine française, d’Emanuel Gat, mais aussi d’Abou Lagraa ou Farid Berki. À chaque fois, on le remarque pour sa fluidité, sa connexion intime avec le mouvement.

À la tête de sa compagnie depuis 2012, artiste associé au CENTQUATRE, au CDC Pôle-Sud, à Strasbourg, et aux Scènes de Pays dans les Mauges (Maine-et-Loire), il crée, de pièce en pièce un vocabulaire très personnel, dégagé de toute révérence envers un style ou un autre : il crée comme il danse.

Quelque part au milieu de l’infini, sa dernière création, le réunit en un trio avec Souleymane Ladji Kone et Pansun Kim. Très construite, sa chorégraphie joue l’art de la rencontre dans une gestuelle flottante aux influx nerveux. Déployant leurs bras dans toutes sortes de calligraphies, les points d’arrêts de cette danse toute en souplesse forment des idéogrammes à déchiffrer, comme ce point d’orgue où les trois interprètes sont immobilisés dans une chimère à trois têtes et sur trois niveaux.

Galerie photo © Valérie Frossard