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Prix de Lausanne : Demis Volpi

Chorégraphe et directeur d’opéra, Demis Volpi est l’un des neuf jurés du Prix de Lausanne 2018. Interview express.

DCH : Pourquoi avoir accepté d’être membre du jury du Prix de Lausanne ?
C’est un grand honneur ! Lorsque j’étais jeune danseur, je le suivais assidûment chaque année. C’est une compétition d’une grande valeur non seulement artistique mais aussi humaine et c’est ce qui la rend si unique.

DCH : Comment concevez-vous votre mission ?
Notre devoir en tant que jury est bien sûr d’être aussi équitable et juste que possible. Nous devons aussi questionner le regard que nous portons sur les candidats, et être capable de mesurer la carrière qu’ils peuvent envisager plus tard.

DCH : Quel regard portez-vous habituellement sur la jeune génération de danseurs ?
Ils sont exposés à une quantité d’informations bien supérieure à celle des générations précédentes, dont la mienne, et l’un des défis à relever est de réussir à capter leur attention, notamment lors du travail en studio. L’avantage est que, au travers des vidéos, ils connaissent et partagent le travail des grands interprètes, et cela se ressent au travers de leurs compétences.

DCH : Quelles sont selon vous les qualités requises pour faire partie des finalistes du Prix ?
La danse est un art. Il faut donc bien sûr avoir de bonnes bases techniques, mais surtout être capable sur scène de transformer cela. On ne doit pas voir le travail !

DCH : Sont-ce les mêmes que celles requises pour devenir plus tard un grand interprète ?
Oui, et c’est d’ailleurs ce qui rend le Prix de Lausanne si particulier : nous avons la chance de suivre les candidats durant une semaine dans leurs coachings, en classique, en contemporain, de voir leur évolution ce qui permet de percevoir leur potentiel, sans avoir à les juger simplement sur une prestation de quelques minutes.

DCH : Quel(s) conseil(s) donneriez-vous aux candidats ?
Qu’ils soient conscients que le temps passé ici à Lausanne est véritablement unique, et c’est quelque chose que je mesure chaque jour depuis une semaine. Ils doivent réaliser combien nous sommes tous privilégiés de pouvoir consacrer notre temps et notre énergie à notre art.

DCH : Dans votre pratique professionnelle, êtes vous sensible à la santé des danseurs ?
C’est la clé ! Notre corps est notre instrument et nous avons le devoir de le tenir en santé, ainsi que notre esprit, si nous voulons parvenir au meilleur de nous-mêmes.

DCH : Qu’attendez-vous personnellement de cette semaine à Lausanne ?
Nous avons eu des conversations passionnantes entre membres du jury. J’ai eu aussi la chance de pouvoir par moments ressentir et partager le bonheur des candidats à être sur scène, et c’est vraiment formidable.

Propos recueillis par Isabelle Calabre pour le Blog Harlequin Floors

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