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Corée du Sud : Emmanuel Grivet au festival d’improvisation de Séoul

C’est une caravane internationale de danseurs, chorégraphes et circassiens qui traverse actuellement la Corée du Sud, dans le cadre de l’édition 2016 du Seoul International Improvisation Dance Festival. Cette année, le festival est organisé dans le cadre de l’Année France-Corée, et La Compagnie Emmanuel Grivet compte sa troisième participation. La journée principale s’est déroulée le 12 avril à Séoul, en présence de Junho Choe, directeur artistique coréen de l’Année France-Corée.

Impro Dance : Le concept essaime à travers le monde et constitue un réseau à part dans le paysage chorégraphique. Pourquoi improviser ? « Cette pratique m’a aidée à mieux me connaître », dit une danseuse lors de la table ronde organisée au Seoul Dance Center. In-Jung Jun, chorégraphe coréenne établie à Cologne (Blue Elephant Company) raconte sa rencontre, décisive, avec Mark Tompkins.

Entre la création chorégraphique et l’impro-dance, les frontières sont perméables. Le directeur artistique du festival, Kwang-Ryul Jang, est également rédacteur en chef du Dance Webzine, l’équivalent coréen de Danser Canal Historique, et co-président de l’association coréenne des critiques et chercheurs en danse.

Certains des danseurs de la compagnie Emmanuel Grivet, comme Olivier Nevejans, savent créer des pièces spontanées et pourtant construites. On est loin de l’image d’Epinal de la danse-contact. L’échange sur le vif vise plutôt la relation aux musiciens qui participent à ces pièces brèves. Les musiciens aussi improvisent. L’un d’entre eux témoigne cependant : « Je n’ai pas besoin de voir les danseurs en jouant. Je les entends... »

Après une escale sur l’île de Jeju, au sud de la Corée, le festival investit divers lieux de la capitale, mais aussi à Daegu, dans une ambiance joyeuse, portée par un esprit de partage et de communion. Il s’achève le 18 avril à Busan. Parmi les participants, on a aussi pu découvrir un étonnant acrobate-jongleur japonais, Hisashi Watanabe avec ses balles souples et facétieuses, ou Marie-Pierre Genard, pilier de la Compagnie Emmanuel Grivet, en dialogue avec deux musiciens. Les danseurs principaux, dont l’Autrichienne Andrea K. Schlehwein, donnent également des stages. Schlehwein, également réalisatrice de films de danse, participe en même temps à la 33ème édition du festival de court-métrages de Busan.
 

Thomas Hahn (envoyé spécial à Séoul)
 

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