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Clôture de la troisième édition de Fait Maison 2018

Du 1er au 20 juin, Christophe Martin a proposé un large patchwork de la danse afin de mettre en avant la diversité des ateliers qui se déroulent à Micadanses. Pour la finale, l’association Pilipili a enthousiasmé et enflammé  toute la salle.

Il faisait pourtant très chaud le 20 juin, mais cela n’a pas empêché un public jeune et moins jeune de venir s’enfermer dans le studio May B de Micadanses pour assister à la dernière de Fait Maison consacrée ce soir là à la danse africaine. Et tout le monde a eu raison car l’association Pilipili a enflammé la salle qui n’a pas hésité en fin de représentation à rejoindre les participants pour danser frénétiquement aux sons des percussions. 

Une soirée joyeuse, généreuse, pleine d’enthousiasme avec pour thème "La danse khassonkée du Mali : un bal conférence festif", où Juliette Juin, chorégraphe et pédagogue du mouvement accompagnée par Moussa Kanté, a raconté entre deux morceaux l’histoire de la danse africaine. Tous les chanteurs et musiciens de l’association Pilipili ont insufflé aux danseurs une énergie redoutable. Des duos pleins d’humour, des groupes qui s’engageaient dans des rythmes endiablés et surtout, chacun et chacune avait le sourire aux lèvres.

Une ambiance très communicative qui donnait à tout le monde l’envie de se précipiter sur scène pour suivre les équipes. Un final en beauté où danseurs professionnels dans d’autres disciplines et amateurs n’ont pas hésité à se lancer dans des mouvements de folie. Du bonheur !

Totalement conquis, Christophe Martin explique « cette soirée montre une partie de la diversité de Micadanses. On constate que Fait Maison intéresse de plus en plus de spectateurs très différents et peu habitués à venir voir de la danse. Il est aussi enthousiasmant de voir que les participants à des ateliers (professionnels et amateurs) découvrent d’autres pratiques et de nouveaux projets. Des rencontres naissent souvent pour aboutir à des collaborations et des réalisations. »

Surprise du 12 au 15 juillet avec la présence du festival EroSphère soit  la rencontre de l’Eros – l’amour, la créativité, la sexualité – et de la Sphère - l’harmonie, la légèreté, l’immersion, quels que soient le sexe, le genre, l’identité ou l’orientation. « Il s’agit de la même conception du corps en mouvement, du savoir du corps car il est un trésor, une bibliothèque inépuisable. D’où sa place à Micadanses » explique Christophe.

A noter que cet événement n’accepte que des participants (majeurs évidemment) et non des spectateurs.

A la rentrée, place à Bien Fait du 18 au 28 septembre avec une affiche alléchante et bien entendu, très variée.

Sophie Lesort

Spectacle vu le 27 juin 2018 à Micadanses

La danse khassonkée du Mali : un bal conférence festif" par l’association Pilipili avec Juliette Juin. Les musiciens et chanteurs : Jean Arabia, djembé et dun khassonké. Ba Diabaté, djembé.  Lamine Diabaté, djeli n’goni et guitare.  Moussa Kanté,  dun khassonké et chants. Olivier Lerat, batteur percussionniste.  Djébé Sissoko, dun khassonké.  Cédric Yenk, djembé.

Association Pilipili

Bien Fait du 18 au 28 septembre

Micadanses

EroSphère

 

 

 

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