Un jour une image : Winterreise
Winterreise, sa nouvelle création, l’engage à gravir l’un des sommets du chant romantique, sa quintessence peut-être, le Voyage d’hiver que compose en 1827 un Schubert qui pressent sa mort prochaine (il disparaît à l’âge de 31 ans, quelques mois après avoir achevé le cycle de lieder). Sur 24 poèmes de Wilhelm Müller, cette confession d’une âme s’épanchant en notes de musique, comme si c’était des mots, crie et murmure les affres d’un cœur aimant qui n’est pas aimé, en proie à la mélancolie, à l’abattement et à la solitude.Dans l’espace qui se resserre autour du chant et de la confidence, douze danseurs lestent de chair et d’élans déchirés les transes de qui renonce peu à peu au bonheur. A l’unisson, musiciens, danseurs et spectateurs vibrent « dans la charge émotionnelle d’un voyage intérieur »,
Winterreise d'Angelin Preljocaj, lun. 1er, Mar. 2 et Mer. 3 Juillet à 20h, Opéra Berlioz, Le Corum, Festival Montpellier Danse
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