« Good Boy, histoire d’un solo » un film de Marie-Hélène Rebois
Le 15 avril à 19h vous pourrez découvrir la projection en avant-première, suivie d’une rencontre avec Marie-Hélène Rebois et Philippe Mangeot sur le site 25eheure.com . La rencontre est également disponible sur le site centrepompidou.fr. Attention : il faut s'inscrire sur le site de la 25e heure pour avoir accès à la projection.
Good Boy, histoire d’un solo (2020, 75’), réalisé par Marie-Hélène Rebois raconte l’histoire du célèbre solo d’Alain Buffard Good Boy, qui a marqué l’histoire de la danse, et du sida en France dans les années 1990. Après avoir arrêté la danse pendant sept ans, il crée son solo historique, Good Boy, qu’il interprétera lui-même pendant plusieurs années avant d’en faire la matrice de ses chorégraphies suivantes. Il y aura d’abord Good For pour quatre danseurs puis Mauvais Genre pour 20 danseurs. La gestuelle de Good Boy, empreinte du corps du chorégraphe, marqueur de ce que le sida a fait à la danse, a été dupliquée, déclinée, redistribuée par Alain Buffard lui-même pendant presque une décennie. C’est cet écho
chorégraphique d’une épidémie planétaire (qui résonne encore dans les imaginaires corporels de notre époque) que le film tente de reconstituer et de transmettre. Mais aussi un portrait en forme de puzzle d’Alain Buffard disparu le 21 décembre 2013.
A travers l’appropriation de ce solo par Matthieu Doze, interprète et assistant d’Alain Buffard pendant de longues années, des témoignages, et des images d’archive habilement mises en incise dans ce documentaire sensible, Marie-Hélène Rebois nous révèle la singularité radicale de ce solo inoubliable. Le film revient aussi sur le lien indéfectible entre Alain Buffard et Anna Halprin, celle qui l’avait ramené à la vie et à la danse et pour laquelle il gardait une affection dont il témoigne dans son film My lunch with Anna dont quelques extraits émaillent ce film.
Initialement prévue dans le cadre du festival MOVE 2020 dont la thématique portait sur la notion de vulnérabilités, ce film apporte un nouvel éclairage sur la création de ce solo qui a marqué l’histoire de la danse contemporaine.
Agnès Izrine
Le film sera également projeté le 13 juillet à 22h au Théâtre de l’Agora à Montpellier Danse dans le cadre du cycle Cinémagora
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