Entretien express avec Shale Wagman
Shale Wagman est l’un des soixante-quatorze candidats du Prix de Lausanne 2018 dont Harlequin Floors est un fidèle partenaire.
Danser Canal Historique : D’où venez-vous ?
Shale Wagman : Je viens du Canada et je vis depuis quatre ans à Monaco.
DCH : Quel âge avez-vous et depuis quand dansez-vous ?
Shale Wagman : J’ai dix-sept ans et j’ai commencé la danse à six ans en suivant des cours de danse contemporaine, de jazz, de hip hop. J’étudie le ballet depuis l’âge de treize ans.
DCH : Dans quelle école étudiez-vous ?
Shale Wagman : A l’Académie de danse Princesse Grace de Monaco, sous la direction de Luca Masala. C’est pour moi une expérience magnifique.
DCH : Pourquoi avez-vous candidaté au Prix de Lausanne ?
Shale Wagman : Beaucoup de gens m’avaient dit que c’était super de participer, de se retrouver dans cet environnement avec des danseurs et des professionnels venus vous observer et vous évaluer. C’est aussi une opportunité formidable de trouver un travail, en montrant ce que je suis capable de faire à plusieurs directeurs de compagnie, et en général au monde de la danse.
DCH : Quelles variations présentez-vous ?
Shale Wagman : En classique, je présente une variation de Basilio du Don Quichotte de Petipa ; et en contemporain, le solo Chroma de Wayne Mac Gregor.
DCH : Pourquoi les avoir choisies ?
Shale Wagman : Je pensais initialement danser La Belle au Bois Dormant. Mais sur scène, Don Quichotte rend mieux, et même si le personnage de Basilio me correspond moins que celui du Prince du « Lac », je l’ai un peu transformé et abordé différemment. Quant à Chroma, c’est une pièce toute en profondeur, qui contraste avec l’énergie démonstrative de Basilio. C’est bien de pouvoir montrer les deux !
DCH : Quelles sont vos premières impressions sur cette semaine de Prix ?
Shale Wagman : Très positives. J’ai déjà rencontré beaucoup de gens de toutes générations, je côtoie aussi ceux avec qui je commencerai ma carrière. Être coaché par des professeurs comme Patrick Armand est une chance incroyable, de même qu’être évalué par un jury présidé par Ted Brandsen. Toutes ces personnalités réunies dans la même pièce, c’est unique. Il y a une atmosphère spéciale ici. C’est difficile à expliquer, mais c’est vraiment un sentiment particulier.
DCH : Comment et où vous voyez-vous dans dix ans ?
Shale Wagman : Depuis l’âge de six ans, je sais que je veux être un danseur. Et plus encore qu’un danseur, un artiste, quelqu’un qui touche les gens en leur transmettant quelque chose sur une scène. Dans dix ans, j’aimerais avoir les moyens de pouvoir réaliser ce rêve, en partageant avec le plus de monde possible tout ce que j’ai à exprimer artistiquement.
Propos recueillis par Isabelle Calabre pour le Blog Harlequin Floors
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