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New Settings en pleine évolution

Depuis sa création en 2008, la Fondation d’entreprise Hermès soutient la création artistique contemporaine dans ses différents modes d’expressions. Elle a initié en 2011 un programme dédié aux arts de la scène : New Settings.

L’originalité de la Fondation d’Entreprise Hermès est comprise dans son titre à savoir « fondation d’entreprise ». Les artistes soutenus par la Fondation doivent donc refléter les valeurs de l’entreprise, à savoir : la création, la production, l’innnovation, la transmission et le croisement des savoir-faire. « Par sa nature profonde d’artisan, Hermès a développé des aptitudes sociales fondées sur la collaboration et le soutien mutuel. » souligne le président, Olivier Fournier. Mais sa première qualité est d’assumer la prise de risque, le « geste créateur » emblématique de la Maison.  Dès sa création, la Fondation d’entreprise a toujours eu à cœur de s’engager en faveur des arts de la scène, et de la danse en particulier. Olivier Fournier prenant plaisir à remarquer que l’art chorégraphique est sans doute l’un des domaines où les « valeurs » Hermès sont les mieux représentées : « Nos gestes nous créent. »

Au moment de sa création, New Settings soutenait des spectacles où la dimension plastique avait une place prépondérante. Avec les évolutions actuelles, les formes d’aujourd’hui déplaçant les frontières entre les disciplines, la Fondation d’entreprise Hermès a choisi d’accompagner ces démarches singulières.

Une sixième édition diversifiée

Pour sa sixième édition New Settings prend un nouvel essor. Tout en restant fidèle au Théâtre de la Cité Internationale, qui l’accueille depuis ses débuts, New Settings engage de nouvelles collaborations avec d’autres scènes, de nouvelles géographies pour de nouveaux publics. Le Théâtre Nanterre-Amandiers, le Théâtre de la Ville, le Centre Pompidou, sont les nouveaux partenaires de ces New Settings,  mais aussi, d’une façon plus ponctuelle, dans le cadre du Festival d’Automne, le Centre national de la Danse, le Théâtre Paul-Eluard de Choisy-le-Roi, le Nouveau Théâtre de Montreuil, le T2G-Théâtre de Gennevilliers, l’Usine Babcock à la Courneuve (avec la MC93) ou le Musée du Louvre (Cour Carrée).

Cette sixième édition de New Settings, accompagne donc treize artistes (contre quatre à sa création), des « spectacles buissonniers qui favorisent les gestes précis nés de l’incertitude des rencontres. » selon le mot de la Directrice de la Fondation d’entreprise Hermès, Catherine Tsekenis. « Ces artistes sont des guetteurs » précise-t-elle.

On a ainsi pu découvrir Corbeaux, le spectacle envoûtant de Bouchra Ouizguen (lire notre critique)  dans six lieux différents, ou la Danse de nuit de Boris Charmatz (lire notre critique) qui voyageait de La Courneuve au Musée du Louvre en passant par le Musée des Beaux-Arts à Paris, ou découvir un spectacle unique de Christian Rizzo à l’Hôtel Dieu dans le cadre de la Nuit Blanche.

Pour le mois de novembre, on retrouvera le rendez-vous de New Settings au Théâtre de la Cité internationale, avec des créations, comme celle de Simon Tanguy, Roger Sala Reyner et Fanni Futterknecht, I Wish I Could Speak in Technicolor (28 et 29), mais aussi des reprises comme Bombyx Mori d’Ola Maciejewska (22,23), Monumental, la pièce de Jocelyn Cottencin, une pièce qui travaille entre installation, architecture, graphisme, vidéo et danse pour entrer dans l’espace inamovible de la mémoire collective (17,18), ou Man Anam Ke Rosam Bovad Pahlavan (C’est par Rostam que j’hérite de ma gloire)  une pièce très plastique d’Ali Moini créée cet été à Montpellier Danse (22,23). Il ne faut pas manquer non plus  le spectacle baroque du collectif finlandais WHS et de Kalle Nio, artiste visuel et magicien intitulé Cutting Edge (17 au 29).

Outre le TCI, New Settings investira le Théâtre Nanterre-Amandiers avec La Nuit des taupes (welcome to Caveland !) de Philippe Quesne évoquant un monde utopique où la rêverie n’est pas dissociable de l’éveil des consciences,  (du 5 au 26 novembre) et Dents, Gencives, Machine, Futur, Société de Lili Reynaud Dewar qui crée un espace performatif où évolent musiciens et comédien en totale improvisation (les 10 et 11 décembre).

Enfin, le Théâtre de la Ville présentera Mettre en pièce(s) de Vincent Dupont, qui met la résistance aux dispositifs de pouvoir qui contrôlent et oppressent au cœur de cette création (aux Abbesses du 15 au 19 novembre).
Agnès Izrine
New Settings : du 24 septembre au 10 décembre 2016.

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