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Julian MacKay, sur la piste des étoiles.
À 17 ans, Julian MacKay l’un des gagnants du Prix de Lausanne 2015 vient d’être admis dans la compagnie qu’il a choisie à l’issue de la remise de son prix : une bourse d’apprentissage par Harlequin Floors. Il s’agit du Royal Ballet.
Né dans le Montana, un état plutôt rural des Etats-Unis, le jeune homme fait partie d’une famille où tous les enfants sont danseurs. Maria Sascha Khan est au Bayerisches Staatsballett à Munich, Nadia Khan fait partie de la Compañía Nacional de Danza à Madrid, et Julian et Nicholas MacKay sont les deux premiers jeunes danseurs américains à avoir été admis à l’école du célèbre Théâtre Bolchoï de Moscou où il a obtenu son diplôme de fin d’études. Si leurs parents ne sont pas eux-mêmes danseurs, ils sont néanmoins proches des milieux artistiques. Leur père a failli devenir pianiste et leur mère est styliste. Les arts en général faisaient partie de leur culture familiale et tous les enfants ont été scolarisés dans une école Montessori.
Pour le Concours de Lausanne, Julian Mackay avait choisi la variation d’Albrecht dans Giselle – préparée avec Nicolai Tikhomirov du Bolchoï, – et un solo de Richard Wherlock, Solo for Diego, préparé avec Alisher Hazanov.
Par ailleurs, il a dansé pendant les fêtes de Noël le rôle de Siegfried du Lac des cygnes avec le Ballet de l’État de Russie.
Avec un tel entraînement, ce n’est donc pas tout à fait par hasard que Julian a gagné le Prix de Lausanne. Habitué aux concours (il a eu une médaille de bronze au Youth American Grand Prix, quand il avait 11 ans, a gagné l’été dernier les concours de Sotchi et Istambul), il maîtrise plutôt bien le trac et sait se préparer. Il raconte avoir profité du Prix de Lausanne, « pour se faire des amis ». Néanmoins, il a avoué avoir été surpris de gagner le Prix de Lausanne.
Elvire and Philippe Braunschweig,
Elvire and Philippe Braunschweig
Elvire and Philippe Braunschweig confiait Patrick Lesage
En attendant, il sera dès la rentrée au Royal Ballet et il est probable que nous réentendrons parler de lui sous peu.
Agnès Izrine