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Prix de Lausanne en 1994 : Goyo Montero

Parmi les personnalités artistiques du 45e Prixde Lausanne, dont Harlequin Floors est un fidèle partenaire, plusieurs sont d’anciens lauréats. Ils se souviennent et se racontent sur le Blog Harlequin News. Aujourd'hui, Goyo Montero, directeur et chorégraphe principal du Nuremberg Ballet et juré du Prix.

Le meilleur concours
J’avais 18 ans et je venais d’Espagne, où j’avais été formé dans l’école de Carmen Roche. Mes parents eux-mêmes étaient danseurs et chorégraphes et je les ai convaincus de m’inscrire au Prix. Je désirais venir à Lausanne parce que c’était pour moi la compétition la plus prestigieuse. Cela me semblait une merveilleuse expérience à vivre.

Des rencontres décisives
Je logeais avec mon père à l’hôtel, et j’ai rencontré à Lausanne des gens qui m’ont ensuite accompagné durant toute ma carrière. Non seulement lors des épreuves de sélection, mais en rencontrant les autres candidats et personnalités invitées. Par exemple, j’étais en compagnie d’un autre élève de mon école, Ivan Gil Ortega, qui concourrait lui aussi. Aujourd’hui, il est devenu mon assistant chorégraphe au Nuremberg Ballet !

Ne pas être éliminé
En classique, j’ai présenté une variation de  Don Quichotte, et en contemporain, une chorégraphie baptisée Melancolia, qui avait été créée par mon père. A cette époque, des éliminatoires avaient lieu chaque jour après les classes et les pré-sélections. Je craignais donc après chaque épreuve de devoir quitter le concours ! Aujourd’hui, on garde les élèves jusqu’à la fin de la semaine, c’est mieux pour eux.

Premier Prix !
En constatant que j’étais arrivé en finale, j’ai pensé non pas que j’allais gagner, mais que j’allais pouvoir danser mes variations. Lorsque j’ai entendu mon nom, au moment de la proclamation des résultats, ç’a été l’un des moments les plus importants de ma vie. Je me souviens encore de la voix douce du président du jury, Jean-Christophe Maillot, et j’ai gardé la photo qui a été prise de lui à mes côtés.

Passeport pour une compagnie
Comme j’avais déjà 18 ans, j’ai reçu le prix destiné aux professionnels, qui consiste en une somme d’argent plutôt qu’une bourse d’études. L’un des membres du jury était Sylviane Bayard, première lauréate du Prix de Lausanne en 1973, alors maîtresse de ballet principale au Leipziger Ballet. Elle m’avait remarqué et m’a fait intégrer la troupe.

Tout un monde
Le Prix de Lausanne m’a ouvert toutes les portes. Sur le moment, je n’ai pas réalisé combien ça allait être déterminant pour toute ma carrière. D’abord parce que grâce à cette récompense, les gens vous regardent différemment et ensuite parce que j’ai retrouvé au fil de mes différents engagements la plupart des directeurs de ballets présents cette année-là.

La roue de la vie
J’ai eu la chance de revenir régulièrement, comme juré ou comme chorégraphe, ce qui a soudé mes liens avec toute l’équipe et je suis toujours heureux de participer à cet événement. Je n’aurais jamais pensé, quand j’avais 18 ans, que je reviendrais aussi régulièrement. C’est incroyable comme la vie vous ramène toujours à votre point de départ !

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