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«La Fête (de l’insignifiance)» de Paulo Ribeiro

Un club, ses lumières de couleur, une fête et des cours de danse. C’est tout. Du début à la fin, La Fête (de l’insignifiance) se refuse à toute récupération. Pas de scénarisation comme dans Le Bal d’Ettore Scola. Aucun grain de sable ni la moindre ingérence de l’extérieur pour perturber l’insouciance des fêtards. Pas d’ambition non plus d’aller vers une revue. Les lumières ne s’animent pas, le swing des tubes de musique brésilienne, notamment de Tom Zé, et l’autodérision des danseurs sont là pour faire le spectacle. A la fin, le public se lève et bouge, sur place et ne décolle pas non plus. Nous aurions aimé faire la fête ou partager la joie de la compagnie qui fête ses vingt ans avec ce spectacle. Mais une fête n’est pas un spectacle.... d'où, sans doute (l'insignifiance) comprise dans le titre !

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Galerie photo © Laurent Philippe

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